Lorsque sont évoquées les statistiques des crimes et délits qui sont commis, ce sont les infractions dites de « violences contre les personnes » qui retiennent le plus l’attention du public. La lutte contre cette délinquance est même devenue un enjeu politique comme l’ont notamment montré les élections présidentielles et législatives de 2002 en France. La violence est considérée comme inacceptable, particulièrement dans les sociétés contemporaines.
Pouvant être définie comme une force brutale, un abus ou un déchaînement de la force, la violence est a priori détestée car elle détruit la stabilité des relations entre les hommes, les groupes sociaux et les Etats.
Mais les formes que peut prendre la violence sont parfois plus subtiles, comme le soulignent certains conflits économiques et sociaux. Au sens large, la violence peut se définir comme une action directe ou indirecte destinée à porter atteinte à une personne, voire à la détruire dans son intégrité physique ou psychique.
Pourtant la violence demeure. Elle semble même s’amplifier puisque le 20ème a été le siècle le plus violent de l’histoire en raison du nombre et de la gravité des conflits armés qui s’y sont déroulés.
La violence a même pu être légitimée lorsqu’elle est apparue comme le seul moyen de faire cesser un désordre ou une injustice.
Si le refus de la violence est un principe qui devrait être admis entre les hommes et les Etats, la violence ne peut cependant être écartée mais elle doit être limitée et encadrée pour être admise.