Paradoxalement, la violence reste non seulement pratiquée mais également juridiquement admise, même si son usage est limité ou canalisé. La violence peut en effet être autorisée par la loi. Le droit français reconnaît ainsi la légitime défense.
Dans toute société organisé, l’Etat s’est arrogé le monopole de la violence légitime, qui a pour but d’assurer l’ordre social, et peut également autoriser voire imposer à certaines personnes l’utilisation de la violence. Mais cette violence doit être canalisée, limitée et réduite à ce qui est strictement nécessaire. A cette violence admise et canalisée, une autre violence, collective, est elle aussi considérée comme légitime et admissible, comme le droit à l’insurrection des peuples opprimés.
La violence est souvent légitimée, a posteriori, lorsque le but a été atteint. Mais plus gravement, la violence est devenue depuis quelques année, un moyen de pression pour certains groupes armés.
la violence n’a pas été éradiquée malgré les efforts accomplis par les philosophes, responsables religieux ou hommes politiques qui ont tenté de rendre son emploi illégitime. Sa disparition est improbable mais il est important que les pouvoirs publics, dans tous les Etats, restent les seuls titulaires de la violence légale et légitime. L’usage qui peut être fait de cette violence doit cependant être limité au strict nécessaire et soumis à des règles précises pour éviter l’arbitraire et le totalitarisme.